On est début décembre et c’est bientôt Noël, certes mais c’est surtout l’occasion d’ouvrir son calendrier de l’avent ! Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu’aujourd’hui, je vous fais découvrir une comédie romantique se passant dans une confiserie. C’est parti pour Hana l’inaccessible !
Synopsis
La carte maîtresse du fabricant de confiseries traditionnelles Mitsubachi, se nomme Hana Takamine et a vingt-sept ans. Cette jeune femme aussi belle qu'inégalable, fait rêver par son côté inaccessible. Mais derrière cette image de perfection, Hana cache en réalité un secret. Elle n'a absolument aucune expérience en matière d'amour et réagit toujours comme une jeune écolière. Pas facile alors d'avouer ses sentiments à Tsuyoshi Yowaki, un autre employé de la société. Ce qu'elle ignore, c'est que cet amour est réciproque ! Ils désirent s'avouer leurs sentiments sans y parvenir !
Avis
Lorsque les éditions ont annoncé le titre sur les réseaux sociaux, le synopsis m’avait immédiatement plus, on sentait que le titre allait être “feel-good” et c’est typiquement ce que je cherchais en ce moment. De plus, même si Tite Kubo nous répète qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture, il faut bien admettre que la vision de l’inaccessible Hana avait de quoi me faire succomber. Et c’est avec cet état d’esprit que j’ai donc commencé ma lecture du tome.
Un premier tome qui va directement à l’essentiel. Puisque si le titre de Koji Murata nous présente rapidement l’environnement dans lequel on va évoluer, l’accent est surtout mis sur Hana, chef de projet stricte et froide dans une grande entreprise de confiserie. De l’autre côté nous faisons alors la connaissance de Tsubashi, N moins 1 d’Hana, un peu (beaucoup) gauche. Et vous l’aurez compris (et c’est écrit dans le résumé), leur amour est réciproque, mais Hana est une Tsundere de Haut Niveau, et Tsuyoshi quant à lui, bah il ose pas trop faire le premier pas et écoute les conseils de sa cheffe pour mieux travailler (gambatte!). Et comme souvent dans ce genre de manga, ça donne lieu à des quiproquos assez drôles.
Drôles, certes, mais aussi rapidement répétitifs, car beaucoup de chutes sont basées sur le même ressort comique. Heureusement, très rapidement viennent s’ajouter deux nouveaux personnages, le dragueur et la fashonista qui a tous les garçons aux pieds. Alors effectivement, ça augmente le nombre d’interactions possibles et donc le nombre de malentendus. Mais le truc, c’est que même si ces malentendus sont drôles, ils n’en restent pas moins répétitifs. Cependant sur la fin du tome, on sent que l’auteur veut faire avancer un peu plus la relation entre les personnages, autrement que par des quiproquos. C’est une bonne chose donc, mais il est tout de même dommage que cela arrive si tard. J’espère sincèrement que le prochain tome ne reproduira pas les mêmes erreurs.
Espérons-le vraiment, parce que si vous arrêtez la série à cause de ça, vous passeriez à côté du magnifique dessin de Koji MURATA. Ici, si les décors ne sont pas forcément importants, l’accent est mis sur le charadesign. Le charadesign et plus particulièrement les expressions de personnages. Cela donne un côté “réaliste” exacerbant alors les émotions transmises, soit pour nous toucher en plein cœur, soit pour nous provoquer un petit rire. Et si vous n’êtes pas convaincu, regardez encore la couverture de ce tome !
Un bon début pour ce premier tome d’Hana l’inaccessible. Le duo qu’on nous propose marche plutôt bien et on rit facilement des quiproquos qui s’enchaînent. Attention toutefois à ne pas être trop répétitif par la suite, cela pourrait être lassant. Il faut continuer dans l’esprit de la fin du tome.
Disponible aux éditions Meian
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