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Infinite Dendrogram (Light Novel) volume 4 : Le jeu de Franklin de Sakon Kaidou et Taiki

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On est au mois de Novembre, il fait gris, on ne peut pas sortir de chez nous… Mais c’est pas grave ! On peut toujours partir dans Infinite Dendrogram, mais croyez-moi, vous allez avoir de l’action !

Synopsis

L’affrontement des Superiors a eu lieu à Gideon. L’homme en blouse blanche apparu lors du dénouement de cet event, Franklin le Giga Professeur annonce, le lancement d’un jeu qui va ébranler le Royaume d’Altar tout entier.

De nombreux monstres affluent dans les rues, alors que les joueurs de haut niveau sont retenus dans le Colisée.
Face à cette situation qui met en échec le Royaume, les Masters agissent pour protéger leur pays et leur honneur.

Ray, Marie et Rook vont chacun affronter de redoutables adversaires déployés par Franklin !

Avis

Après “l’affrontement des superiors” qui se terminait sur un cliffhanger inhumain et des histoires annexes fortes en révélations, je brûlais d’impatience à l’idée de lire le tome suivant. Après l’avoir dévoré en quatre heure à peu près, comme d’habitude, j’en veux encore, mais j’ai passé un très bon moment.

Si le tome précédent s’amusait, pour notre plus grand bonheur, à faire monter la tension pour tout faire s’arrêter net en plein milieu, ce quatrième tome décide d’arrêter la torture et de nous récompenser de l’attente en nous offrant moult affrontements. Parce que, oui, avec ce tome, on a pas vraiment le temps de se reposer. Dans “Le jeu de Franklin” nous allons suivre plusieurs combats se déroulant au même moment, mais rassurez-vous, vous allez les suivre de manière séquentielle. D’un point de vue plus global, je dirais que ces combats ont été plaisants à suivre. Premièrement parce qu’ils nous permettent de découvrir de nouveaux Masters, ceux-ci démontrant l’inventivité de Sakon Kaidou quand il s’agit de créer des Embryo, allants du plus classique avec l’arme qui change de forme, aux moins orthodoxes comme un orchestre. C’est toujours surprenant et on se demande comment tout cela va être utilisé.

Deuxièmement, c’est aussi l’occasion pour nous d’en savoir plus sur les acteurs de ses combats, en développant leur personnalités ou leurs capacités, surtout qu’ici, on sent bien que Sakon Kaidou n’a pas choisi ces combats au hasard et ont un véritable sens lorsque l’on connaît bien les personnages mis en lumière. Cela montre une certaine maîtrise de l’univers implémenté.
Et enfin troisièmement, les combats sont tout simplement captivants. A la lecture on sent bien la difficulté dans laquelle le protagoniste est mise. Et c'est là que je relèverai un premier petit défaut de ce volume. Hormis, celui de Ray, les combats se terminent trop facilement en sortant la grosse technique qu'il faut ou un dernier petit atout dans la manche. Dommage.

En termes d’action donc, hormis ce léger défaut, je n’ai rien à redire. Si l’action était le point culminant du tome précédent, cette fois, on a une bonne grosse dose. Mais encore une fois, ce n'est pas pour ça que les personnages ne sont pas développés.

A ce propos, si Ray est revenu au centre de l’action, ce n’est pourtant pas lui qui va être le plus développé, mais bien deux personnages que j’apprécie beaucoup : Rook et Hugo. Deux développements sur deux personnages différents, mais deux développements assez similaires dans leur structure que dans leurs défauts. A travers les développements plutôt bien construits des deux personnages, nous découvrons quelles sont leurs motivations quant à commencer une partie d’Infinite Dendrogram. Elles sont peu communes, et ça fait plaisir. Cependant, elles avaient aussi tendances à me sortir du livre, certes pour des raisons idiotes, mais tout de même.

Je m’explique : Respectivement, les “back-story” de Rook et Hugo se passent en angleterre et dans le sud de la France. Les parents de Rook Holmes (oui, oui) sont détective et voleur. Le cliché est tellement gros, que ça me sort du récit. Pour le cas d’Hugo, sa triste triste vie se déroule dans le sud de la France, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Marcel Pagnol pour le côté dramatique, du coup, là aussi ça m’a sortie de la lecture. Après, c’est peut-être que je fais des rapprochements que je ne devrais pas faire, mais ça a fait tilt. Disons que j’aurais préféré que les clichés soient moins prononcés. Je vous rassure, malgré cela, l’initiative de base est appréciée et le résultat est appréciable ! 

Comme d’habitude, les illustrations de Taiki sont excellentes et collent parfaitement avec l’action constante. Mention spéciale pour la dernière du volume, que je trouve géniale.

Globalement, malgré deux petites choses qui me font tiquer, mais qui restent subjectives, après 4 volumes Infinite Dendrogram fait un parcours sans faute, en nous livrant de l’action, cette fois-ci du début à la fin… Et justement ce n’est pas encore fini, j’ai hâte de voir la fin du “Jeu de Franklin” !

Disponible aux éditions LaNovel Edition



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