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Don't call me Magical Girl, I'm OOXX Tome 3 de Yang CHI-CHENG

couverture du tome 3 de Don't call me magical girl, i'm OOXX

De temps en temps, il peut arriver que l’on s’entende mal avec certaines personnes et souvent la raison est assez futile. C’est tout le thème du tome dont nous allons parler aujourd’hui, grâce aux éditions Chattochatto.

Synopsis

Après avoir échangé avec plusieurs personnes, Sakura découvre qu'outre le fait de chasser des esprits, elle a d'autres moyens pour maintenir son corps en vie... Mais à la suite d'un incident, un fossé se creuse entre elle et Magi. Afin d'améliorer la relation des deux jeunes filles, Tuna se fait le pont les reliant, créant dès qu'elle le peut des opportunités pour que Sakura et Gigi se parlent. Par ce biais, elle découvre le passé de Magi. Cependant, dans le même temps, le mystérieux personnage S apparait devant Tuna, lui proposant un marché difficile à refuser... 

Avis

Pour être tout à fait honnête avec vous, même après trois tomes, Don’t call me Magical Girl est une série qui m’intrigue encore énormément. Le schéma est bien clair pourtant : Comme je le disais dans mon avis sur le premier tome, l’emphase est davantage mis sur le côté « Girl » que « Magical ». Ainsi, si le premier tome était centré, en un sens, sur Sakura et le deuxième sur Éole, le troisième quant à lui est à la fois centré sur Tuna et la Métanonne que l’on nommera désormais Gigi. (Gigi, Gigi, quand tu viens, c’est la magie ! ) Et encore une fois Yang CHI-CHENG, montre qu’il met vraiment du cœur à l’ouvrage en proposant un background assez triste (encore une fois), mais intéressant concernant son personnage. Il en va de même pour Tuna, même si l’on sent l’introduction pour le prochain tome. Et si en plus on ajoute la légère avancée de Sakura, alors j’apprécie énormément de voir l’évolution de ces personnages chacun de leur côté… Mais…

Don't call me magical girl tome 3 - Gigi et une nonne© 2018 Yang Chi-cheng, SimonCreative Inc.

J’ai un problème avec l’histoire principale. J’ai bien conscience qu’à travers le développement des personnages, la trame avance tout de même, puisqu’elle propose une solution à un problème majeur, tout en essayant d’amener des événements à venir concernant Tuna. Mon problème, ce n’est pas l’histoire en elle-même, mais sa narration. Comme je l’ai dit, je me fiche qu’il n’y ait pas d’action, mais j’aimerais comprendre facilement ce que l’on me raconte sans devoir revenir en arrière pour m’assurer de ce que j’ai lu. Après relecture pour l’écriture de cet article, je me rends compte que ce que je ressens vient surtout du fait que l’on passe d’un personnage à l’autre ou d’un moment dans le temps, sans forcément de transition. Comme je le disais aussi pour les autres tomes, l’action est donc parfois confuse.

Et c’est dommage, parce que quelque part, cela vient entacher le reste, y compris le côté graphique où là encore Yang CHI-CHENG montre de quoi il est capable. Pour ce troisième tome, nous avons le droit à la plage (et un fan-service très léger), mais aussi à de magnifiques décors de nuits. De quoi contrebalancer avec les décors « blancs» du tome précédent. J’ai vraiment pris plaisir à admirer ces planches, les différents jeux de lumière ou encore une très jolie double-page sur une route de nuit à moto. Rien que pour ça, j’en veux plus !

Don't call me magical girl - Sakura à moto© 2018 Yang Chi-cheng, SimonCreative Inc.

La mise en avant de Gigi est bienvenue dans ce tome 3. Un de mettre en avant la metanonne, et de préparer celle de Tuna dans de jolis décors. Seulement, il faudrait que la narration s’améliore pour que tout soit parfait, pour que l’on comprenne directement l’évolution travaillée des personnages.

Disponible aux éditions Chattochatto



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