Comment réagiriez-vous si vous étiez transporté dans un autre monde uniquement en possession de votre pyjama panda ? Vous ne savez pas ? Eh bien c’est exactement ce qui est arrivé à l’héroïne dont on va parler.
Synopsis (Traduit de l'anglais)
Yuna, 15 ans, préfère rester chez elle à jouer de manière obsessionnelle à son VRMMO favori que de faire quoi que ce soit d’autre, y compris aller en cours. Lorsqu’une étrange mise à jour lui offre un pyjama ours en tant qu’équipement surpuissant, Yuna fait face à un dilemme : Le costume est trop mignon, mais trop embarrassant à porter. Quand soudain, elle se retrouve transportée dans un monde identique au jeu, affrontant pour de vrai, monstres et sorts, son costume d’ours étant la meilleure arme dont elle dispose.
Avis
Popant soudain dans mes recommandations Amazon, je n’avais pas spécialement prévu de lire les péripéties de Yuna. Seulement, je me suis laissé avoir par l’adorable couverture du tome. Et après lecture, je peux garantir que “adorable” est le mot parfait pour définir le titre.
Si vous avez lu le synopsis, vous aurez compris qu’encore une fois, nous avons un isekai, avec une goutte d’élément de jeu vidéo. Quand je dis une goutte, c’est vraiment une goutte, c’est-à-dire que ce “gameplay” servira d’outil pour lister les compétences et les caractéristiques de la jeune fille.
Pour faire simple, cela veut dire que les actions qu’elle effectue ne sont pas innées, mais le fruit de ses études. D’ailleurs, en règle générale, hormis les sorts et la gestion des rangs de guilde, presque rien n’est magique. Pour vous donner un exemple, les monstres ne disparaissent pas une fois morts. Comme pour nous, les cadavres pourrissent et il faut récolter les peaux pour en faire quelque chose.
L’un des points forts de Kuma Kuma Kuma Bear, c’est donc son “réalisme” qui empêche pour le moment le récit d’être craqué. Mais il est maintenant tant d’aborder le gros point fort du titre.
En début d’article, je disais que le mot “adorable” était le mot qui convenait le plus pour ce titre. Alors effectivement, la couverture est toute mimi, mais dès le début du titre, on nous décrit Yuna comme une fille qui a laissé tomber ses parents dès qu’elle a eu suffisamment d’argent et qui refuse d’aller à l’école car seuls les idiots y vont. On pourrait donc légitimement croire que Yuna est une personne détestable. Sauf que ce n’est pas forcément vrai. En réalité, Yuna va rapidement se lier d’amitié avec une petite fille nommée Fina qui travaille pour aider sa maman malade (Awww...). Au fur et à mesure, Yuna considérera elle-même cette relation presque comme sororale, ce qui renforcera le côté mignon de la chose. Bien entendu, le costume d’ursidé de la demoiselle aidera à renforcer ce côté “mimi tout plein”. Mais je ne vous dis pas tout !
D’un point de vue plus personnel, je pense que ça fait du bien de lire ce genre d’histoire de temps en temps. Quelque chose qui offre un peu de douceur à la place de guerre et de géopolitique. Quelque chose de plus détendu. En plus, le livre se lit assez vite, en trois heures j’avais terminé. Un peu plus si vous prenez le temps de regarder les jolies illustrations de 029.
Bien évidemment, quand bien même le titre est adorable comme tout, il fallait tout de même une petite dose de bataille dans ce monde de fantasy. Une petite dose, car, vous l’aurez compris, les combats ne sont pas (encore ?) au centre de l’histoire. Les confrontations sont donc rapides, efficaces et montre simplement que le pyjama ours de Yuna ne sert pas qu’à faire joli. Oubliez donc l’épique et profitez de la douceur du titre !
Ce premier tome de Kuma Kuma Kuma Bear est un Light Novel parfait pour se détendre tant il axe son récit sur la douceur. Le postulat de départ est rigolo et rapidement, on se prend d’affection pour Yuna et Fina. Bien sûr, cela ne plaira pas à tout le monde, mais je vous recommande de temps le coup. A noter qu’une adaptation anime est prévue, c’est pas mal non ?
Disponible aux éditions Seven Seas
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