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Samurai8 Chapitre 01 de Kishimoto et Akira Okubo

Illustration Samurai8

Naruto fait partie des mangas les plus populaires de ces vingt dernières années. Alors forcément, lorsque l'auteur du ninja voulant devenir Hokage, annonce une nouvelle série, il est attendu au tournant ! Mais cette fois-ci, il n'est pas seul, et ne s'occupe que du scénario. Mais que vaut ce début d'histoire au final ?

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Nous voilà donc à découvrir, la légende d'Hachimaru, une légende commençant par une autre légende, celle de huit clés gardant un trésor. Puis, on se retrouve propulsé dans un décor ressemblant à celui du ninja de Konoha. Mais ça s'arrête là. Oubliez les ninja, place aux samouraïs. (En même temps, vu le titre) Place aussi à un monde “mystico-futuriste”, plutôt sympa, où cyborgs et autres androïdes semblent avoir une place prépondérante dans la société.
Mais le héros alors ? Eh bien, c’est en quelque sorte un marginal. Non pas que les gens le déteste, mais à cause de sa faible constitution, il doit rester branché à des câbles sans pouvoir sortir. Avec ses jeux en VR et son chien qui miaule (oui !) pour seules distractions. Bien évidemment, on sait tous qu’un événement va lui permettre de se libérer de ses câbles et découvrir la vie ! Simple mais efficace !

Mais ce que, j’apprécie le plus, c’est qu’il a l’air sympathique et son but dans la vie est simple, il ne cherche pas à devenir le plus fort de quoi que ce soit, il veut juste effectuer la mission qu’on lui a assigné. Ca ouvre un boulevard immense en terme de développement de personnage car tout est à faire avec lui ! Surtout au niveau personnel.

Maintenant qu’on a parlé du personnage principal, parlons de l’univers. Eh bien, l’univers de Samurai8 semble vraiment intéressant ! Si Hiro MASHIMA nous propose un univers space-fantasy avec Edens Zero, Kishimoto et Akira Okubo nous proposent un univers que je qualifierai de “Cyber-mystique” (?). Cet univers particulier se compose notamment de cyborgs à l'aspect liquide, flottant. C'est un peu bizarre au premier abord, on voit les créatures se désassembler et se reformer, se séparer de leur visage, comme si de l'eau se séparait en d'énormes gouttes. C'est plutôt original et ça donne quelque chose de nébuleux.
Le concept des différents Katana est lui aussi très intéressant, mais pour le moment difficile d’en dire plus, puisque l’on voit une seule attaque.
L’univers décrit dans Samurai8 semble avoir du potentiel, ne serait-ce que grâce à ses cyborgs et sa direction artistique. Maintenant ce ne sont ques les premières pages et il faudra, je pense, pousser l’idée plus loin.

Parce qu’avouons-le, même si le dessin est très propre, bien détaillé et avec une direction artistique sympathique, le style graphique d’Akira Okubo est extrêmement proche de celui de Masashi Kishimoto. Dans un sens, c’est normal puisqu’Okubo était un des assistants de Kishimoto sur Naruto. L’occasion de rappeler que que pour “La légende d’Hachimaru”, Kishimoto ne signe ici que le scénario, c’est Okubo qui est en charge du dessin. Ce serait vraiment top qu’au fur et à mesure, on sente la patte de ce dernier.
En tout cas, s’il on met de côté le style, les décors sont plaisants à voir tout autant que les scènes d’action, plutôt fluide. J’ai parfaitement conscience que ce n’est qu’une mise en bouche et il me tarde de voir la suite.

Une mise en bouche bien sympathique qu’est ce premier chapitre de Samurai8. Si le style ressemble énormément à celui de Kishimoto, l’univers quant à lui se distingue par une originalité bienvenue. Il faut maintenant voir ce que cela vaut sur la longueur.

Disponible aux éditions Kana



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