Bonjour à tous, nous voici en avril avec tout ce que cela implique : Le soleil, les poissons et les chocolats. Plein de choses pour se détendre et se reposer le week-end. Me reposer, c’est principalement ce que j’ai fait un dimanche après-midi. En lisant le premier tome du Light Novel Konosuba. Et croyez-moi, j’ai passé un bon moment !
Synopsis (tiré du livre, traduit par mes soins)
L’amateur de jeux vidéo et introverti Kazuma Satou, vit sa fin arriver précipitamment… Du moins cela devait être le cas. Lorsqu’il a ouvert les yeux, une magnifique déesse lui offrit l’occasion unique dans une non-vie, de tout recommencer dans un monde parallèle. Le hic, c’est que ce monde est menacé par un mal grandissant ! Heureusement, il peut choisir le power-up de son choix. Du coup, il a choisi la déesse Aqua ! Son aventure avec sa camarade déesse commence… Si seulement il pouvait juste se faire de l’argent, éviter des problèmes à sa déesse et ne pas se faire remarquer par l’armée du roi des démons !
Avis
Lorsque j’ai commencé ce premier tome, je connaissais la réputation de l’adaptation anime du titre. Mais ne l’ayant pas vue, je ne savais pas de quoi il en retournait. Malgré tout, je me suis laissé tenter.
Depuis quelques temps, j’ai un peu de mal avec les récits de fantasy sérieux, je préfère les récits qui se servent de la fantasy pour développer des propos particuliers, ou pour mettre en place un univers drôle et loufoque. C’est sur ce deuxième point que repose Konosuba. D’ailleurs, l’oeuvre l’assume complètement en possédant la mort la plus idiote jamais écrite (que je vous laisse le soin de découvrir). Mais cette mort, aussi idiote soit-elle, est le point de départ de toute l'histoire.
Dans Konosuba, nous plongeons dans un univers de J-RPG d’heroic-fantasy classique (La notion de J-RPG est importante) : Il faut accomplir des quêtes pour obtenir de l’EXP et de l’argent, il faut payer ses dettes, chasser des légumes volants pour pouvoir les manger, classique de chez classique, non ? (Comment ça, non ?). Maintenant, fermez les yeux et imaginez la situation : Vous êtes un aventurier souhaitant prendre du galon et votre équipe est composée, d’une arch-prêtresse spécialisée dans la purification, du puissante mage détenant un puissant sort d’explosion, et d’une paladin à la défense impénétrable. Là comme ça, c’est cool, pas vrai ? Maintenant imaginez que vous ayez cette équipe là, mais avec les pires défauts possibles pour leurs classes. C’est drôle quand ça arrive aux autres mais pas à vous c’est ça ? Eh bien, c’est exactement ce que propose Konosuba, une équipe de bras cassés. Mais, en fait, c’est ce que j’aime, ce tome 1 ne se prend jamais au sérieux, pour nous offrir quelques situations qui, au pire, feront sourire. Même lors des passages un peu plus épique, un peu plus chevaleresque, l’auteur trouve toujours le moyen de nous faire sourire, même si cela est parfois un peu cliché.
Les personnages aussi sont loin d'être originaux, on en a déjà vu plein dans d’autres œuvres. Mais qu’importe. Ce n’est que le premier tome, et on ne fait que poser les bases. Le développement des personnages arrivera certainement dans les tomes suivants. Pour le premier tome, ce qui est important, c’est de présenter les personnages et l’univers cocasse de l’histoire, il est donc normal et agréable d’avoir des personnages loufoques. Surtout si c’est pour embêter le personnage principal. On a donc le droit à une déesse un peu casse-pied, une magicienne “explosive”, une paladin fait pour cela et à un humain. Donc oui c’est cliché mais qu’est-ce qu’on rigole !
Et tout cela fait que le livre est très facile et très rapide à lire, même en Anglais. En fait, je l’ai lu en un peu plus d’une après-midi, qui était parfois ponctuée par la contemplation des jolies (et drôles) pages couleurs et autres illustrations qui parsème le Light Novel. Le vocabulaire utilisé n’est pas complexe et abordable pour un lycéen. (Je pense)
J’ai passé une très bonne après-midi à découvrir l’univers de Konosuba et à rire un bon coup en lisant les aventures de cette bande de bras cassés. Une chose est sûre, j’ai hâte de connaître la suite. Donc si l’anglais ne vous fait pas peur, et que vous voulez rire, foncez !
Disponible aux éditions Yenpress
Commentaires