Après un excellent volume 4 qui se terminait d’une bien belle manière, et un crowdfunding tendu, mais réussi au-delà de la somme grâce à un retournement de situation inattendu. Les éditions LaNovel nous proposent depuis la fin du mois de Janvier, le volume 5 d’Infinite Dendrogram. Alors il est temps de remettre vos casques de réalité virtuelle, car nous allons parler de ça aujourd’hui !
Avis
Après un tome 4 exceptionnel en termes de combats et un début de fin captivant, il me tardait donc de connaître la fin de cet arc, la fin du “jeu de Franklin”. Et pour cette fin d’arc, on sent vraiment que le tome précédent était le point culminant de l’intrigue en termes d’action et de développement de personnages. Avec ce tome 5, on sent que le rythme ralentit pour vraiment clore ce chapitre. Par contre j’insiste vraiment sur le ralentissement, c’est-à-dire qu’avec ce tome 5, nous ne sommes pas sur un arrêt brutal, mais sur une perte progressive de vitesse. Cela veut donc dire que l’action est au départ est identique ou presque en terme d’intensité. Et si je n’ai pas mis le synopsis en début d’article c’est qu’il y a une raison que je ne dévoilerai pas ici. Vous l’aurez donc compris, ce n’est donc pas parce qu’on a affaire à une fin que le récit n’est pas avare en action et en combat épique. Croyez-moi, Sakon Kaidou sait vous faire plaisir. Un certain personnage aura les projecteurs braqués sur lui et c’est beaucoup trop cool !
Toujours sur la même formule, Saikon Kaidou n’oublie pas de développer ses personnages, en clarifiant les différentes pistes laissées dans les tomes précédents, que ce soit au travers de l’histoire principale, mais aussi grâce à des épilogues pour chaque personnage important dans ce conflit. C’est une bonne chose, que ce soit pour Ray, Marie ou même Hugo. C’est dans la continuité de ce qui a été proposé dans les tomes précédents. Par contre pour Franklin…
Pour faire simple, je suis un peu mitigé à son sujet. D’un côté, c’est un méchant charismatique, dont on nous présente des bribes au fur et à mesure pour ensuite le révéler au grand jour. L’auteur nous le présente via du world building, puis par l'intermédiaire d’une interface de tchat, en continuant avec un manchot excentrique. Un peu comme une présence qui ne nous quitte jamais au cours de notre lecture des différents tomes. Enfin, lorsqu’il se révèle, on voit alors l’étendue du personnage. On comprend son intelligence et son petit grain de folie qui faisait de lui un scientifique fou appréciable. Mais malheureusement, personne n’est “parfait” et Franklin ne fait pas exception. Il aurait pu l’être dans son rôle d’antagoniste, si ces motivations étaient restées les mêmes, sans se muter en un primitif désir de vengeance à l’encore de Ray des suites d’un égo brisé.
D’un autre côté, je comprends, narrativement, ça montre que le Giga professeur est dos au mur. Seulement, ce genre de choses s’est déjà vu des milliards de fois… Néanmoins, je dois bien admettre que malgré cela, il arrive à tirer son épingle du jeu grâce à sa relation avec un certain personnage, même s’il peut rapidement retomber dans son nouveau travers. Disons que c’est dommage de trébucher à la fin de la course.
Avant de véritablement conclure. Comme d’habitude, un petit mot sur les illustrations. Peut-être n’est-ce qu’une impression, mais je pense que pour ce tome-ci elles étaient moins présentes. Toujours est-il qu’elles sont toujours très efficaces. Celle avec Shû ! Mon dieu !
Pour une fin d’arc, ce tome 5 d’Infinite Dendrogram est globalement une réussite, puisqu’en ralentissant progressivement l’action, il arrive à clore comme il faut ce que l’on a commencé à suivre depuis le départ. Petit bémol sur le comportement de Franklin sur la fin, mais rien de grave. Le travail sur les personnages et l’univers est toujours aussi bon. Et quand je vois le travail fourni pour ces 5 tomes en termes de mise en place d’univers, j’ai vraiment hâte de lire le tome 6, car il y a fort à parier qu’avec ce nouvel arc narratif, nous aurons le droit à de nouveaux enjeux et de nouveaux territoires. Je ne vous recommanderai jamais assez Infinite Dendrogram !
Disponible aux éditions LaNovel
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