Il est vrai que je parle peu des classiques, principalement parce que je ne les connais que de nom. Je suis donc incapable d’en parler. Mais cette fois, nous allons parler d’un classique que je voulais lire depuis longtemps. Au nom de la lune, je vais vous divertir ! On va parler de Sailor Moon !
Synopsis
Usagi Tsukino est une jeune fille de 14 ans, un peu pleurnicharde et maladroite.
Un jour, elle rencontre Luna, une chatte noire marquée par un croissant de lune sur le front… La vie de la jeune fille s’en trouve alors bouleversée.
Luna lui transmet une broche grâce à laquelle Usagi peut se métamorphoser en la justicière Sailor Moon. Avec ses amies guerrières, elle a pour mission de chercher le Cristal d’Argent et de protéger la princesse du royaume de la Lune.
Avis
Vous le savez peut-être mais le genre du Magical Girl est un genre que j’apprécie tout particulièrement. Que ce soit dans sa forme la plus “classique” avec une franchise comme Precure, mais aussi dans des formes plus atypiques, je pense principalement à Magical Girl Holy Shit ou Is this a Zombie? pour le côté parodique, mais aussi Madoka pour un côté plus dramatique. Mais s’il y a bien un pilier du genre que je n’avais pas lu, celui qui vient sur toutes les langues quand on parle de Magical Girl, c’était bien évidemment Sailor Moon. Grâce à toute nouvelle édition “Eternal”, je vais pouvoir réparer cette erreur. Et je fais bien car ça me permet de voir comment le genre à évoluer.
En réalité, avant de commencer ma lecture, j’avais quelques aprioris. La faute à des bribes de souvenirs d’extraits de l’anime, qui me restaient encore en tête. Résultat, ce n’est pas que je fus déçu, mais ce que j’ai lu était un petit peu différent de ce à quoi je m’attendais. Pour vous donner un exemple avant d’enfin rentrer dans le vif du sujet. Ici nous n’aurons pas de séquence de transformation au sens où nous les connaissons aujourd’hui. En ce qui concerne l’histoire, pas de surprise en surface. Nous suivons Usagi Tsukino une adolescente de 15 ans, qui après avoir secouru un chat “magique” peut devenir Sailor Moon. Elle a alors la mission de trouver d’autres co-équipières. Chaque chapitre donnera lieu à un “monster of the week” que les guerrières vaincront grâce à leurs pouvoirs. Et c’est précisément sur ce point que je suis assez surpris. Tout d’abord, même si c’est assez logique, ici pas de combat à base de gros coup de pied comme les Precure savent si bien le faire. Mais là on a l’utilisation d’un diadème magique et des pouvoirs qui vont avec. Sauf que ces pouvoirs magiques, ils font sacrément mal. Sans qu’il n'y ait des effusions de sang, sur certaines attaques on sent vraiment la puissance du sort. Et si on ajoute à ça l’aspect “humain” de certains ennemis, eh bien parfois, je me suis dit “Ah ouais quand même”.
Et parallèlement à ça, il y a un aspect sur lequel je ne sais pas sur quel pied danser. Sailor Moon est un manga assez… vraiment… fleur bleue. Mais genre vraiment beaucoup. Du coup si vous êtes allergique ça… prenez votre mal en patience… Mais en vrai, je n’ai rien contre cet aspect. Je trouve que c’est une jolie manière de montrer une façon de tomber amoureux. Ce qui me choque le plus en réalité, c’est que cet idéal, voir ce stéréotype était encore très présent dans les années 90. Et pour le coup, même si certains autres clichés sont présents, comme le “geek” à grosses lunettes, je ne peux pas dire que le titre à mal vieillit. Juste qu’il est bien ancré dans son époque. C’est loin d’être illisible.
Mais tout ce que je vous ai raconté ne serait rien sans le dessin de Naoko Takeuchi, (j’ai vérifié, pas de lien avec Mariya). J’ai vraiment apprécié son travail graphique qui amplifie les émotions et qui donne à Sailor Moon ce caractère unique. Et puis, je dois l’avouer, j’adore le style de l’époque où on sent que tout est fait à la main. Ca rajoute un cachet que j’apprécie beaucoup.
Je suis donc en train de réparer mon erreur et quel plaisir de le faire. Lire Sailor Moon maintenant c’est comme voyager dans le temps, observer une époque et observer un style percutant et captivant. Alors, c’est sûr ça ne plaira pas à tout le monde, mais cela vous permettra de comprendre le chemin emprunté jusqu’à maintenant.
Disponible aux éditions Pika
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