Sortez vos gadgets et votre Aston Martin, vos chapeaux melon et vos bottes de cuir, puis trouvez-vous un nom de code qui claque, parce que votre mission, si vous l'acceptez, c’est de lire mon avis sur le premier tome d’un titre très attendu : Spy X Family.
Synopsis
Twilight, le plus grand espion du monde, doit pour sa nouvelle mission créer une famille de toutes pièces afin de pouvoir s’introduire dans la plus prestigieuse école de l’aristocratie. Totalement dépourvu d’expérience familiale, il va adopter une petite fille en ignorant qu’elle est télépathe, et s’associer à une jeune femme timide, sans se douter qu’elle est une redoutable tueuse à gages. Ce trio atypique va devoir composer pour passer inaperçu, tout en découvrant les vraies valeurs d’une famille unie et aimante.
Avis
Il y a certaines séries, qui grâce au bouche-à-oreilles, font parler d’elle très rapidement, avant même leur sortie dans notre pays. Et il faut bien le dire, Spy X Family, fait partie de cette liste. Au point même (et vous allez voir c’est un comble pour une série traitant de l’espionnage), que certains connaissaient avant tout le monde, l’éditeur en charge de la série, l’annonce devenant alors un secret de Polichinelle. N’ayant pas eu l’occasion de découvrir la série avant son arrivée dans nos contrées, c’était donc avec la plus grande hâte que je souhaitais commencer ma mission, consistant à lire le premier tome et je vais vous raconter comment elle a été un succès.
© 2019 by Tatsuya ENDO
Dans Spy X Family nous nous trouvons transportés dans un monde fictif à forte inspiration du début des années 50 et de son contexte de début de Guerre Froide. Le personnage principal, Twilight, est le plus grand espion du monde, il change de visage, littéralement comme de chemise ! Mais voilà, il va devoir fonder une fausse famille pour tenter d’approcher un haut dignitaire. Et pour ça, il adoptera une petite fille. Avec un scénario pareil, on peut s’attendre à tout, soit à un manga assez sombre avec de la tristesse et de la trahison. Ou alors un manga rigolo, qui mêlera espionnage avec les galères familiales. Heureusement pour nos petits coeurs, c’est cette option qui a été choisi.
© 2019 by Tatsuya ENDO
Tout ça, c’est grâce à Anya. Anya, c’est une petite fille de six ans que Twilight adoptera pour pouvoir infiltrer l’école. Le truc, c’est qu’Anya est télépathe, elle est donc parfaitement au courant des agissements de ses parents, tout en ayant un petit faible pour les séries d’espionnages. Elle va donc tout faire pour que la mission soit un succès ce qui nous offrira des moments adorables ou assez drôles, puisque le titre à pour vocation de l’être. Anya c’est l’être qu’il faut protéger à tout prix, cette petite dose de douceur dans ce monde de brutes.
© 2019 by Tatsuya ENDO
Parce que dans Spy X Family, il y a Spy, et à ce niveau là, on est plutôt servi ! L’introduction de Twilight, nous plonge directement dans le feu de l’action et notre cher espion continuera de nous épater tout au long du tome, jusqu’à nous offrir une demande en mariage la plus ubuesque possible. En gros, si vous aimez la bagarre, vous allez en avoir. Quant à Yor, la “maman” celle-ci, bien qu’introduite, est assez mise en retrait niveau action, ce qui ne l’empêche pas d’avoir quelques moments à elle, et de la découvrir par des détails disséminés par-ci par-là. Pour ma part, j’espère donc que dans le prochain tome, c’est elle qui aura le premier rôle.
En ce qui concerne l’aspect graphique, j’ai beaucoup aimé le trait de Tatsuya Endo, surtout au niveau du charadesign avec des visages un peu arrondis. Il maitrise aussi très bien les scènes d’action. Mais ce qui m’a particulièrement plu, c’est la puissance comique de son dessin, particulièrement efficace, surtout avec Anya !
Globalement, vous aurez tous compris que j’ai particulièrement aimé ce premier tome de Spy X Family. Grâce à un dessin, une narration et un humour efficace, le titre de Tatsuya ENDO fait une très bonne entrée en matière. Attention cependant à ce que cela ne tourne pas vite en rond. Il me tarde de connaître la suite !
Disponible aux éditions Kurokawa
Commentaires