Ca y est ! Le mois de septembre est déjà entamé, et avec lui l’année scolaire ! L’occasion de pour de nombreux enfants de retrouver leurs camarades de classe et d’en taquiner certains. Si cette époque vous manque, alors je vous propose de découvrir l’espiègle Takagi dans cet article.
Synopsis
Nishikata est un collégien plutôt réservé, peu habitué à jouer les premiers rôles en classe ou dans la cour de récré. Takagi, sa camarade de classe, est par contre coutumière des coups d'éclat. Elle aime se faire remarquer, mais elle se plaît surtout à attirer la lumière sur Nishikata, malgré lui. En effet, Takagi ne ménage pas ses efforts pour taquiner Nishikata : l'embarrasser est un véritable passe-temps pour la jeune fille ! "Qui aime bien châtie bien" est tenté de penser Nishikata... Mais attention, avec Takagi les apparences sont toujours trompeuses !
Avis
Avant de lire ce tome, je ne connaissais Takagi que de nom. Entendez par-là que je n’avais pas vu l’adaptation anime diffusée il y a quelques temps. La lecture de ce tome était donc l’occasion d’une découverte totale, l’occasion de découvrir une fois pour toute, la maîtresse de la taquinerie, Takagi.
Dans ce titre, nous faisons la connaissance de Nishikata un jeune collégien débutant à peine son adolescence dont la voisine de classe est Takagi, une espiègle jeune fille dont le passe-temps favori est de taquiner le pauvre Nishikata. En surface, nous suivons une plaisanterie de Takagi par chapitre. Ce n’est pas que les plaisanteries de Takagi sont longues, bien au contraire, puisque les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Mais justement, Soichiro Yamamoto nous fait profiter, non pas de la mise en place de la plaisanterie, mais de l’état d’esprit de Nishikata, qui pourrait incarner à lui-seul l’expression, “Chat échaudé craint l’eau froide”. S’il est prévoyant, c’est assez drôle de le voir imaginer des plans pour se venger gentiment, pour se faire contrer en un instant par Takagi. En un sens, on pourra trouver le tome plutôt répétitif, mais il faut parfois faire attention à la signification des choses.
Vous vous souvenez lorsqu’à l’école on disait que quelqu’un embêtait une autre personne, c’est parce qu’en fait, elle était amoureuse ? Eh bien, là avec Quand Takagi me taquine, c’est tout à fait ça. Et ce n’est pas vraiment du spoil, puisque la chose est sous-entendue très tôt dans le livre. Ici tout l'intérêt est de voir Nishikata ne rien comprendre alors que Takagi use de stratagèmes pour lui avouer. Ainsi, le côté répétitif de l’histoire pourra un peu s’améliorer grâce à ce fil rouge. Et encore au-delà de ça, le titre est drôle. Drôle dans le sens où même si l’on s’attend à la chute, l’auteur arrive souvent à nous décrocher un sourire !
D’un autre côté, je trouve que pour pouvoir apprécier le titre, il faut pouvoir apprécier le comportement de Takagi, qui sans être méchant penche parfois vers un côté manipulateur. Bien sûr, ce sont des enfants et tout cela reste pur, mais si cela a pu vous arriver peut-être que cela vous fera remonter de mauvais souvenir. Pour le coup, c’est purement subjectif, puisque le titre est bon enfant, veut faire passer un bon moment à ses lecteurs et ça se voit !
Un petit mot pour parler des dessins qui, sans être extraordinaire mette bien en valeur les personnages plus que les décors, mais en même temps, cela est assez logique puisque la majorité du tome se déroule à l’école.
Rentrée réussi pour Takagi et Nishika ! Grâce à ses petites histoires rigolotes, “Quand Takagi me taquine” permet de passer un bon moment, il faudra cependant passer outre le côté répétitif des chapitres et s’intéresser à la relation entre les deux personnages pour pleinement profiter de l’oeuvre.
Disponible aux éditions Nobi Nobi
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