OHBA et OBATA, si vous vous intéressez au manga depuis ne serait-ce qu’une dizaine d’années, vous avez certainement dû entendre parler d’eux, ou du moins de Death Note ou Bakuman. Le premier est une histoire ayant captivé de nombreux lecteurs par ses retournements de situations, son suspense et sa réflexion sur la justice ou plus simplement la peine de mort. Le second Bakuman, nous offre un univers radicalement différent et une vision du processus de création d’un manga et de ce qui peut en découler ensuite. Mais en cette année 2016, OHBA et OBATA reviennent avec le premier tome de Platinum End et sont attendus au tournant. Sont-ils en bonne voie pour combler nos attentes ?
Dans Platinum End, nous suivons l’histoire de Mirai, un lycéen à la vie très triste dont il souhaite y mettre fin en sautant d’un toit. (Juste comme ça, Mirai, ça veut dire « Futur » en Japonais). Cependant, alors qu’il pensait enfin être délivré, il est secouru par une ange, qui lui explique qu’elle fera tout pour qu’il soit heureux de vivre et que pour cela et lui offre des ailes permettant de voler et des flèches rendant amoureux la personne touchée pendant 33 jours.
Lors de cette lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec Death Note :
Dans les deux cas, le protagoniste principal reçoit un pouvoir divin qui lui permet d’avoir certains droits et une divinité l'accompagne. Mais la comparaison s’arrête là. En fait, avec ce premier tome; on a l’impression de voir une sorte d’opposé à Death Note, tant Light Yagami et Mirai sont opposés dans leur motivation tout autant que la divinité respective des deux personnages .
Là où dans Death note on se demandait : « Qu’est-ce que la justice ? » Platinum end semble vouloir nous amener à nous demander : « Que faut-il pour être heureux ? » et semble vouloir répondre à cette question par différentes voies : l’amour, l’extase, la vengeance ou même simplement être tranquille.
Dans ce tome comme d’habitude, les bases sont posées, et laisse même quelques questions dès le début. On dévore ce premier tome très vite grâce à une une histoire pour l’instant ni trop lente ni trop rapide sublimée par le dessin somptueux d’OBATA.
L’avenir nous le dira mais OHBA et OBATA sont bien partis pour avoir un nouveau succès avec une histoire qui pour l’instant, arrive sans peine à nous tenir en haleine.
Disponible aux éditions Kazé
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