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Fire Punch Tome 2 de Tatsuki Fujimoto

Fire Punch Tome 2

Bonjour à tous, vous allez bien ? Personnellement, ça va car je suis rentré dans la vie active ! Ce qui veut dire que j’aurai du temps pour lire et vous donner mon avis !

Dans mon article sur le tome 1 de Fire Punch, j’expliquais que je m’étais pris une claque, grâce à son ambiance “particulière” et des personnages hors du commun. Et finalement, j’expliquais que j’avais hâte de lire le tome suivant, ne sachant pas à quoi m’attendre. Et c’est de ce tome dont je vais vous parler aujourd’hui.
Comme d’habitude, si vous n’avez pas lu le premier tome, je vous invite à passer votre chemin ou pourquoi pas, à lire mon avis sur le premier tome, en cliquant ici.

Synopsis

Agni, qui brûle désormais d’un manteau de flammes inextinguibles, part à la recherche du cruel Doma pour venger le meurtre de sa soeur !
En chemin, il est surpris par un élu qui parvient à le décapiter ! Les soldats de Behemdolg décident de jeter sa tête à la mer, seul moyen de se débarrasser définitivement de lui. Surgit alors Togata, énigmatique jeune femme dont la passion pour le cinéma n’a d’égal que la puissance…

Avis

Alors que les dernières pages du tome 1 nous présentaient une “jeune” femme plus que passionnée par le cinéma, le tome 2 est véritablement centré sur cette cinéphile portant le nom de Togata. Plus que sur Agni lui-même. Et je ne sais pas si c’est la faute de Togata, mais même si l’environnement qu’on nous décrit au travers des pages, est toujours aussi dur et sombre, l’ambiance général du tome semble moins pesante que dans le tome précédent. Le malaise est toujours présent, mais le caractère “particulier” de Togata couplé aux multiples références filmiques, fait qu’on se prend à sourire de manière génée. Harry Potter, Die Hard et même South Park, voilà à quoi vous attendre (Malgré tout, j’aimerais bien comparer avec la version Japonaise, pour voir si c’est de la traduction ou de l’adaptation), mais ne vous attendez pas à rire aux larmes, c’est une femme redoutable à bien des égards. En tout cas, je trouve que c’est un personnage intéressant et assez inhabituel pour moi.

Pour les autres personnages, que ce soit Agni ou Sun, ces derniers sont en retraits dans ce tome. Malgré tout, leurs péripéties respectives permettent au contexte de l’histoire de s’étoffer, en nous montrant les rouages d’un système détraqué et l’importance de croire en quelque chose pour s’efforcer de vivre, même si pour le moment, on est manipulé ou emprisonné. tout simplement que tout n’est pas rose dans ce monde. Agni me fait d’ailleurs de plus en plus penser à ma propre conception d’un Dieu. Un être au pouvoir surnaturel qui va, par hasard aider les gens mais sans réel volonté de le faire véritablement. Je divague peut-être mais c’est ce que je ressens en voyant le personnage d’Agni véritablement adulé par les malheureux, alors que notre cher Fireman n’en a rien à faire. J’espère que ce point de vue est une volonté de l’auteur et qu’il sera approfondi.

Mais parlons à nouveau cinéma ! Enfin plus précisément, mise en scène. Parce que s’il y’a bien une chose qui m’a frappé lors de la lecture de ce deuxième tome, c’est bien la mise en scène. Entre l’arrivée d’un train, découpé en trois case. L’utilisation du découpage et de la double page pour nous donner l’impression d’avoir vu sur l’intérieur de tout le wagon. Ou encore l’extinction d’une caméra pour nous montrer sur la double page d’après, la fin d’un combat, comme pour nous signifier la fraction de seconde passée, on a parfois l’impression que l’aspect filmique a vraiment mis en avant. Tout cela au point que ma perception de la frontière entre tournage du film de Togata et les véritables événements était troublée. (Si ça ce trouve, c’est juste moi qui ai mal compris). Ajoutons à cela, un graphisme toujours aussi impressionnant et le tout est absolument génial.

En ne sachant pas à quoi m’attendre pour ce tome 2, celui-ci aurait très bien pu continuer sur sa lancée, tout comme il aurait pu me surprendre. Par chance, ce second tome entre dans le deuxième cas de figure. Avec la rencontre avec la très originale Togata, une mise en scène presque cinématographique, et un graphisme toujours aussi impressionnant, ce tome 2 m’a conquis. J’ai hâte de savoir ce que m’apportera le tome 3.

Disponible aux éditions Kazé


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